Effet de la stimulation magnétique transcranienne
2009 Financement de l'AFE : 30 000 €
Chercheur : Docteur Christelle Monaca - CHU de Lille
Objectifs
Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) se manifeste par des symptômes sensitifs associés à une nécessité de bouger les jambes, prédominants le soir et au repos. Même si le rôle du système dopaminergique ne peut plus être nié, le niveau d’atteinte au sein du système nerveux reste controversé. De nombreuses études ont ainsi évoqué une origine périphérique, spinale, sous corticale ou corticale. L’association d’une symptomatologie sensitive et motrice fait suggérer une altération des processus d’intégration sensori-motrice (ISM). L’objectif de ce travail était d’étudier en stimulation magnétique transcrânienne les modifications de l’excitabilité corticale et de l’ISM dans le SJSR.
Méthode
14 patients SJSR non traités sont comparés à 14 témoins sains appariés selon le sexe, l’âge et la dominance gestuelle. L’exploration en SMT fut réalisée en période asymptomatique (le matin) et symptomatique (le soir) afin d’évaluer la variabilité nycthémérale des résultats. Nous avons mesuré les seuils moteur, l’amplitude des potentiels évoqués moteurs, la durée de la période de silence corticale, l’inhibition et la facilitation intra-corticale, et l’intégration sensori-motrice (modulation des PEM par une stimulation électrique périphérique). Dix des 14 patients ont également été explorés avant et après traitement par agonistes dopaminergiques afin d’évaluer l’effet de ce traitement sur les différentes variables.
État d'avancement des inclusions
La totalité des patients ont été inclus. Deux témoins restent à inclure, ces inclusions étant prévues d’ici fin 2012, afin de finaliser l’exploitation des données au cours du premier semestre 2013.
Ce projet a pris plus de temps que prévu mais il est maintenant terminé et vous trouverez en cliquant ici le rapport du Docteur MONACA.