Date de publication :
23 septembre 2022
Mon SJSR s’est déclenché au troisième trimestre de ma première grossesse. Je n'arrivais pas à m'endormir le soir, mes jambes me "dérangeaient". Quand on rajoutait le gros ventre, cela devenait moralement fatiguant.
La sage-femme qui me suivait m'a dit que j'avais des impatiences. Les premiers traitements ont été de l'homéopathie, puis du Daflon. Sans grand effet. J'ai ensuite continué à ressentir ces impatiences le soir au coucher, la nuit cela me réveillait, ou bien lors d'une position assise prolongée (pendant des spectacles, des soirées, des trajets).
Les douleurs sont devenues plus importantes lors de ma deuxième grossesse jusqu'à devenir insupportables, à en pleurer. Je me souviens des longues soirées où je faisais les 100 pas dans ma salle à manger en espérant que cela passe, toujours avec mon gros ventre. Seul le froid pouvait m’apaiser (je m'allongeais sur le carrelage)
Par la suite, j'ai fait quelques recherches sur internet et consulté mon nouveau médecin traitant et en même temps, nous avons pensé tous les deux au SJSR. Il m'a adressé à un angiologue qui m'a prescrit des bas de contention classe II, ainsi qu'à un neurologue qui, après examen, a confirmé le SJSR et m'a prescrit de l'Adartrel. J'ai pris ce traitement pendant 2 ans. L'Adartrel au printemps/été et les bas de contention le reste de l'année. Mes symptômes ont diminués et sont devenus plus gérables. J’ai réussi à stopper le traitement et arrive à les apaiser en mettant de l'eau froide sur mes jambes au moment des crises.
Aujourd'hui, j’ai toujours des douleurs mais dans une moindre mesure. Ils se déclenchent plutôt le soir au moment de l'endormissement et parfois si je me réveille la nuit. Je cherche toujours un endroit frais dans mon lit.
Les vêtements serrés et une position assise prolongée peuvent également les déclencher. Je me mets alors en mouvement pour les faire disparaitre. Ils peuvent aussi se déclencher lors des voyages en voiture, train, avion.
J'ai également remarqué qu'ils se déclenchent lorsque je relâche la pression après une intense période professionnelle de plusieurs mois, au moment où j'aspire à un peu de repos ... mais que je ne peux pas m'endormir !
