Date de publication :
04 avril 2024
Le Dauphiné Libéré
Meylan, Une réunion d’information sur la maladie des “jambes sans repos”
La Meylanaise Bernadette Vignancour connaît bien cette maladie : elle en est atteinte depuis de longues années.
Willis-Ekbom, cette maladie dite des “jambes sans repos” est aujourd’hui toujours méconnue. Mercredi 10 avril à 15 heures à la salle audiovisuelle Mi-Plaine, l’association nationale France Ekbom, qui regroupe environ 2 000 membres pour le plus gros des patients souffrant d’une forme sévère, organise une réunion d’information.
Willis-Ekbom, cette maladie dite des "Jambes sans repos" est aujourd'hui toujours méconnue. Mercredi 10 avril à 15 heures à la salle audiovisuelle Mi-Plaine, l'association nationale France Ekbom, qui regroupe environ 2 000 membres pour le plus gros des patients
souffrant d'une forme sévère, organise une réunion d'information.
La réunion d’information du mercredi 10 avril à la salle Mi-Plaine sur la maladie des “jambes sans repos” se déroulera en présence de la Meylanaise Bernadette Vignancour, correspondante sur l’Isère et la Drome de l’association “France Ekbom” et atteinte de cette maladie et de la neurologue Fanny Riggi, installée à Saint-Martin-d’Hères. Ces dernières interviendront sur les troubles et remèdes autour de cette maladie.
Les symptômes surviennent exclusivement le soir, la nuit,au coucher ou au cours du sommeil.
Fourmillements dans les jambes, agacements, picotements, les symptômes de cette maladie, appelés aussi "impatiences" dans son stade initial puis "maladie de Willis-Ekbom", se manifestent par des sensations au mieux désagréables, parfois douloureuses et au pire insupportables, affectant principalement les membres inférieurs. Les symptômes surviennent exclusivement le soir, la nuit, au coucher ou au cours du sommeil au repos, le soir et la nuit ou à l'endormissement ou au du sommeil.
Dans les cas sévères, les symptômes peuvent apparaître de plus en plus tôt dans la journée. Ainsi, il peut devenir insupportable de rester assis devant la télévision. Une séance de cinéma peut terminer debout au fond de la salle.
La nuit, il peut arriver d’éprouver le besoin de marcher avant de se recoucher pour tenter de se rendormir. La marche et les mouvements apportent un soulagement qui est souvent hélas temporaire. Au total, 9 % de la population va ressentir les symptômes dont 6 % quelques fois par mois et fugacement, 2% quotidiennement à un stade moyen et 1 % à un stade sévè re qui limite, à quelques heures dans la nuit, la durée du sommeil. Une maladie qui est pourtant mal connue du corps médical. En effet, bien qu'elle soit invalidante et puisse devenir un calvaire en termes de confort de vie, beaucoup de médecins ignorent son existence. C'est une maladie encore largement "invisible" malgré la récente reconnaissance officielle par le ministère de la Santé et la Prévention en date du 4 mai 2023 ainsi que le décret du Journal officiel du 10 mai 2023.
Malgré les efforts des recherches des laboratoires, il existe des médicaments qui peuvent améliorer le confort de vie.
Des remèdes qui seront évoqués lors de cette rencontre du 10 avril.